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Le nouveau DPE en vigueur !

Suspendus fin septembre après une série d’anomalies, les diagnostics de performance énergétique des logements anciens ont repris depuis le 1er novembre. 

Le ministère du Logement a mis fin au suspense le 14 octobre en publiant un arrêté qui révise une nouvelle fois la méthode de calcul des diagnostics de performance énergétique (DPE). Ceux-ci avaient dû être suspendus le 24 septembre après des erreurs de notation en série, particulièrement dans les logements datant d’avant 1975.  
Lancé le 1er juillet 2021, le calculateur développé par le ministère du Logement se voulait plus fiable. Il avait pourtant « tendance à exagérer les mauvaises performances du logement, comme sur la ventilation ou l’isolation », pointe Lionel Janot, président de la Fédération interprofessionnelle du diagnostic immobilier (Fidi).

Résultat : une proportion considérable de biens classés F ou G et donc assimilés à des passoires thermiques. 

L’arrêté modifie les coefficients de notation de l’isolation des murs en fonction du matériau utilisé, revoit les barèmes liés à la ventilation naturelle (par ouverture de fenêtres) et adapte les critères de perméabilité à l’air du bâtiment. Il modifie aussi les données pour évaluer le confort d’été du logement (orientation et surface des baies vitrées). Enfin, le coût des énergies est désormais calculé selon un tarif unique (et très précis !) du kWh : 0,1893 euro pour l’électricité et 0,09559 euro pour le gaz. « L’objectif est de fiabiliser rapidement le DPE pour que l’on puisse se pencher sur les audits énergétiques qui seront obligatoires avant la vente des passoires thermiques en 2022 », indique Thierry Marchand, président de la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers à la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim). 

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